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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 00:18

L'automne dans Belledonne

Les Vans
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les lacs Robert

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 23:54

Rando de fin d"été dans l'Oisans

Val

Val

La Pilatte (les Ecrins)
vallée du Vénéon avec le glacier des Bans en toile de fond

vallée du Vénéon avec le glacier des Bans en toile de fond

La Pilatte (les Ecrins)
La Pilatte (les Ecrins)
La Pilatte (les Ecrins)
Refuge de la Pilatte devant le glacier des Bans

Refuge de la Pilatte devant le glacier des Bans

La Pilatte (les Ecrins)
La Pilatte (les Ecrins)
La Pilatte (les Ecrins)
La Pilatte (les Ecrins)
La Pilatte (les Ecrins)
La Pilatte (les Ecrins)
La Pilatte (les Ecrins)
La Pilatte (les Ecrins)
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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 09:45

Quand Grenoble devient étouffant le soir et que les sommets environnants vous tendent les bras...

.

U Corsu

Soirée d'été à la Dent de Crolles
Soirée d'été à la Dent de Crolles
Soirée d'été à la Dent de Crolles
Soirée d'été à la Dent de Crolles
Soirée d'été à la Dent de Crolles
Soirée d'été à la Dent de Crolles
Soirée d'été à la Dent de Crolles
Soirée d'été à la Dent de Crolles
Soirée d'été à la Dent de Crolles
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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 06:13

Ca faisait trop longtemps que je n’avais pas pondu une énième missive. J’avais peur de perdre la main alors je m’y suis collé, un matin au bureau. Je me suis dit que j’avais tellement donne ces derniers jours que je pouvais bien caser un peu de temps pour écrire à mes potes.  

 

Hier, Ferdinand a participé pour la 4 ieme fois au Team Fear Junior challenge, un genre de course d’aventure dans le décor grandiose de Discovery Bay. Au programme, course à pied, vélo, remontée de rivière, kayak, passage de rochers en bords de mer, natation et saut de 5 mètres depuis un bateau ancré dans la baie. Le tout en équipe de 2 ou 3 enfants. 2 heures 44 minutes de course sous le cagnard. Il a franchi la ligne d’arrivée en larmes. Je n’étais pas vraiment fier, plutôt inquiet de voir tous ces bouts de choux en zone rouge. Le pauvre n’a rien pu avaler d’autre qu’un mauvais Fanta, m’aboyant dessus tellement il était fatigué. Mince comme un cure dent et revenant de blessure à la cheville, je me demande comment il a tenu la cadence sur les 13 kilomètres du parcours, oubliant de tirer sur son CamelPak et de s’alimenter correctement. team fear 1

La course, une des plus importantes du monde en nombre d’enfants avec plus de 600 participants, nécessite une sacrée organisation. Je m’étais proposé en « marshal » - un Shérif  « baliseur » de parcours – et j’avais passé la matinée sur la section Kayak à surveiller les jeunes le long de leur parcours en mer sur 400 mètres. Juché sur un Kayak gonflable modèle plage espagnole des années 80, j’avais rôti à petit feu pendant 3 heures sur le plan d’eau sous mon chapeau Australien et une épaisse une couche de crème solaire. Les parents sont largement mis à contribution car il  faut au autant de « marshal » que d’enfants en course.


Kayak, Kayak ? mais  ‘tain, qu’est-ce qu’il branle le Chink avec le Canoé ?

Depuis ma participation il y a quinze jours, en tant que Kayak d’assistance, au défi de deux hurluberlus qui avaient entrepris de faire le tour de l’ile de Lantau à la nage pour récolter des fonds, je suis catalogué « kayak expert ». Parce que je leur avais donné la recette de la sauce moutarde, des Japonaises m’avaient déjà catalogué « master-chef » au début de l’automne.

Ici les expertises fleurissent en fonction des opportunités.  L’occasion fait le larron et les escrocs.

 

Il y a 2 semaines donc, Olivier et Bruce (ca ne s’invente pas), deux amis triathlètes, ont réalisé le petit exploit de faire le tour de Lautau à la nage en 5 jours, soit un périple total 75 kilomètres. On va dire que c’est l’équivalent de la traversée de la manche aller-retour. L’évènement avait été monté dans le but de récolter des fonds pour Plastic Free Seas, une association qui vise à sensibiliser la population a la pollution marine par les plastiques. Plastic Free Seas a récemment fait l’acquisition d’un ancien chalutier qui a été transformé en salle classe mobile pour mettre en place des actions d’éducation avec les écoles. Les 5 jours de défi ont été l’occasion d’organiser les nettoyages de plages à chacune des étapes ainsi que des actions de communication spécifiques avec les media locaux.

lantau swim 1


J’ai donc choisi d’accompagner Olivier en Kayak sur l’étape finale après avoir passé la soirée et la nuit avec l’équipe technique et les deux athlètes sur le chalutier reconverti en base de vie. La veille du dernier jour, nous nous étions tous donnés rendez-vous sur la plage de Pui Wo, pour un picnic du soir avec femmes et enfants. Vers 9H00 du soir, chacun regagnait son chez soit en bus ou en taxi tandis que le groupe d’assistance, dont ma pomme, et les deux athlètes, rejoignait le chalutier ancré au large à la lueur des frontales. Le défi touchait presque à sa fin et les 4 premiers jours s’étaient passés sans problème majeur pour ces nageurs modèle F1.

Je ne vous ferais pas la bio intégrale des mastards. Je dirais qu’Olivier a fait Kona à Hawaï en moins de 9 heures (ca parlera a notre ami U Corsu, reconverti depuis dans l’exploitation scandaleuse du littoral Méditerranéen) et que Bruce a terminé 40 eme au dernier marathon des Sables. Le décor est planté. La nuit dans le chalutier se passe mieux pour eux que pour moi. J’ai du mal à trouver le sommeil sur mon matelas au sol tandis que mon team-mate, Kan, un franco-cantonais qui assistera le deuxième nageur demain, essaye de dormir tant bien que mal sur le vieux canapé de 1.50 mètres de long du carré. Le matin arrive et nous savourons un café sur le pont supérieur, en discutant avec les marins, des anciens pécheurs, grâce à Kan qui fait la traduction. Moment sympa.

 

lantau swim 2L’équipe se prépare minutieusement – rien n’est laissé au hasard, c’est de la chimisterie pur jus – pour une mise à l’eau à 10H00 du matin, suivant le programme des marées et courants qui a été établi par les experts du sujet depuis plusieurs mois. Cette dernière étape s’avèrera être la plus dure. Les organismes sont fatigues par les 58 premiers kilomètres et le vent s’est levé. Nous passerons ainsi les 3 premières heures de natation face au vent, dans une mer formée.

Une pause toutes les 25 minutes pour s’alimenter et s’hydrater. Je transporte les gourdasses furtives et la bouffe d’Olivier a l’avant de mon Kayak et lui ouvre la route a 2 mètres devant lui, me tenant légèrement sur sa droite afin qu’il puisse me voir à chacun de ses respirations. La moyenne des jours précédents a fondu et les mecs luttent. lantau swim 3Nous sommes en pleine mer, deux nageurs, deux kayaks, un zodiac d’assistance et le gros chalutier qui sous signale a la vue des ferry qui vont à Macau et qui passent en vrombissant à 45 nœuds.

Merry, une rameuse du club de voile de Discovery Bay nous rejoint en Outrigger solo, un genre de pirogue à balancier. La Polynésie n’est pas loin d’ici, ça se sent. 

Nous continuons comme ça pendant 4 heures et demie. Bruce commence à avoir froid et  se fait distancer petit à petit par Olivier dont la natation est la spécialité. Bruce s’arrête pour mettre sa combinaison, ce n’est pas bon signe. On discute avec Olivier et on décide de ne pas l’attendre car si nous attrapons froid à notre tour, c’est cuit. Je suggère a Olivier de continuer jusqu’au petit phare qui marque la passe de Peng Chau et envisager une option « lézard » au soleil. Le phare est construit sur une plateforme en béton de 4 mètres de cote avec une échelle d’accès. Olivier pourra y grimper, s’allonger sur le béton face au soleil et coupé du vent temporairement par la colonne du phare. Il pourra attendre Bruce pour le run final sans risque de se refroidir. La technique marche et le groupe se retrouve à nouveau réuni pour le dernier kilomètre.

Ca fait plus de 5 heures que nous avançons pas à pas. Sur le dernier kilomètre, d’autres nageurs et d’autres bateaux nous on rejoint. C’est dur. Bruce pioche et s’arrête pour reprendre son souffle tous les 100 mètres. 

Il y a même un drone qui nous survole.

Les gars touchent la plage de départ vers 16h30, émergeants de l’eau bien marques par les heures de lutte contre le vent, l’un avec la tête du sosie de Régine, l’autre plutôt en David Guetta fatigue, la mèche et le cheveu fade. Ils feront la une du journal le lendemain matin, remplissant ainsi leur objectif de communication.

De mon cote, les derniers cent mètres ont été épiques. Les bateaux avec les photographes me demandaient de me pousser car j’étais dans le cadre. La femme d’Olivier, avec qui je cours souvent, m’avait rejoint dans le kayak mais je ne me suis aperçu bien tard qu’une des trappes de stockage était mal fermée et, sous nos deux poids, le kayak a fini par se remplir d’eau. J’ai touché la plage avec de l’eau jusqu’à la taille, façon Bourvil dans sa 2 CV emboutie par Monsieur Saroyant. Il était temps. J’ai récolté les deux trakers GPS et plié les gaules pour une bonne douche chaude. Fin du Chapitre.


Je ne résiste pas au dernier volet de cette missive sportive avec le 10 kilometre de Discovery Bay, traditionnelle bavante de type Déchetterie sous un cagnard made in Hong Kong qui a eu lieu la semaine dernière. Une formalité pour certains et un long calvaire pour d’autres. Agrémenté de petites cotes cassantes et autres faux plats, il y en a pour tous les amateurs.

10K pic 2

 

Sur la ligne de départ, je retrouve Olivier, notre nageur de tout à l’heure. Il terminera en 38 minutes, aidé par son top façon Spiderman, dessinant des mini-muscles qui n’existent pas.

Bruce n’est pas là. Entre la gestion de sa boutique – le magasin Sportsworld de Discovery Bay, et son nouveau réaménagement – son bateau-maison a coulé en revenant de la visite de maintenance annuelle aux chantiers navals d’Aberdeen – il a sans doute mieux à faire.

A l’autre cote du spectre, on retrouve notre ami « Bikeman ». C’est le réparateur du magasin SportsWorld. Un aventurier qui a atterri ici après avoir roulé sa bosse aux quatre coins du monde. Sa spécificité : rouler sur des vélos de merde, de préférence pliables, alors qu’il passe son temps à réparer les vélos carbones des nombreux triathlètes qui peuplent notre village de vacance. Il est connu pour faire des miracles et décoincer n’importe quel tube rouillé. Probablement avec les quelques dents qui lui reste. Je le vois chaque fois passer avec un vélo trafiqué et dépareillé. A croire qu’il recycle dans les décharges.

Notre ami Bikeman est aussi coureur à ses heures, malgré ses 65 ans bien tassés et sa peau burinée par de longues traversées du désert social. La mine rieuse, les cheveux gris mi-longs, il arrive sur le départ de la course en s’en grillant une dernière pour la route. Il rougi son clope une dernière fois avant d’enjamber le ruban et se placer dans les premiers rangs. Comme ses vélos, l’assortiment des couleurs n’est pas son fort et il a enfilé un lycra moulant hors d’âge rose avec le top brassière assorti, sans doute pour éviter les coups de soleil sur de mauvais tatouages. Un vrai régal. Il finira tout sourire en 1 heure 21, son « best time » ever depuis 10 ans. C’est ça les 10 kilomètres du Charity run de DB : Une course familiale ou les frais des 700 inscrits servent à aider une association caritative.

Cette année, il s’agit de Watchdog, une association qui finance des projets d’aide aux enfants avec des difficultés d’apprentissage. A la fin, c’est encore notre ami de Kenyan Tomas Kiprodich qui a gagné en 32 minutes. J’ai terminé en 44 minutes, mon best.

J’avais promis de faire moins que mon âge…et en plus, j’ai niqué Joyce, l’infirmière-cheval qui finit régulièrement devant moi aux courses de montagne. Royal.10K pic 1

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 22:21

Dimanche 19 octobre

 

Les Orgues de Valsenestre, superbe ballade automnale aux portes de l'Oisans.

 

Au départ de Valsenestre, 4h45 de rando dans un décor magnifique.

 

orgue val (1)

 

orgue val (2)

 

Tous les sommets environnants sont à plus de 2000 m.

 

orgue val (3)

 

orgue val (4)

             les orgues de Valsenestre

 

orgue val (5)

             la "bibliothèque"

 

orgue val (6)

 

orgue val (7)

             Philippe et Serge

 

orgue val (8)

             col de Côte Belle

 

orgue val (9)

 

orgue val (10)

 

orgue val (11)

 

orgue val (12)

 

 

 

1A - U Corsu

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 08:24

Hi Ho les Potos,

 

Le temps me manque pour ecrire des articles perso digne de ce nom. Alors je pompe quelques videos a droite et a gauche. Le temps est superbe a Hong Kong a la Toussaint. C'est la bonne epoque pour reprendre le chemin des trails et profiter de la nature environnante. Cela dit, on peut prendre son temps pour grimper...

(Je connais bien les gars de la video. On se croise de temps en temps mais bon, on ne joue pas vraiment dans la meme categorie vous l'aurez compris).

 

Le Chink

 

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 08:18

Mercredi 26 septembre

 

Au départ d"un petit hameau au dessus de la Grave. Cette rando avec la Meije en fond d'écran permet d'avoir un avant goût de la saison de snowboard qui arrive.

  goléon (9)

                la Meije

 

Les pentes du Chazelet, petite station au-dessus de la Grave, laisse imaginer les champs de neige propices à de bonnes courbes pour cet hiver.

Direction, lac du Goléon.

 

goléon (2)

             lac du Goléon 2438 m

  

goléon (3)

              la Meije

  

goléon (4)

              les Aiguilles d'Arves

 

goléon (5)

 

goléon (6)

 

goléon (7)

 

goléon (8)

 

 Retour au hameau d'Ailefroide.

 

 

1A - U Corsu

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 23:36

Septembre

 

Les trois jours de pétole ont été consacrés à la rando.

 

La première rando est une rando côtière avec odeurs et couleurs.

 

corse 1-16

                plage d'Alga

 

corse 1-18

 

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corse 1-3

 

La seconde est plus montagnarde. Corte, vallée de la Restonica, lacs de Melo et de Capitello..

 

corse 1-14

             lac de Melo

 

corse 1-13

 

P1060592

 

En prime quelques images de ciels dans la baie de Calvi...

 

corse 1-20

 

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corse 1-25

 

 

 

1A - U Corsu

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 05:30

Une nouvelle missive, mi-figue mi-bourrin.

 

Samedi, j’ai participé a la course de trail de la saison, la MSIG 50 de Sai Kung. Première course d’un calendrier printanier chargé puisque je me suis inscrit à 4 autres courses sur le mois d’Avril. Celle-ci était une préparation, un étalonnage en quelque sorte suite à mon entrainement de français moyen cet hiver.  

 

saikung MSIG 50 March 9 2013-paysage

1 h30 pour les 13 kilomètres de parcours.14eme au général sur 250 participants, c’est déjà ça.

En vieillissant, on se bonifie, aide aussi par les règles et les catégories. Je fini 2eme chez les viocques 45-50.

Je suis resté au contact du groupe de tête avec les mecs qui courraient aussi les 26K et surtout les 50K. Dire que les premiers du 50 K finirons en 5h40…c’est-à-dire à peu près sur mon rythme des 13K.

Je ne m’attarderai pas longtemps sur cette performance sportive qui est toute relative. Il y a toujours meilleur que soit sur le spot mais … on s’en branle.

Fin du paragraphe technique/perf.

 

J’avais prévu d’aller à cette course avec un pote, Jérôme, pilote chez Dragonair, et avec qui je combinais quelques séances d’entrainement.

A deux, c’est plus sympa et nous avions l’habitude de faire une session commune par semaine, au gré de nos emplois du temps respectifs. Lorsque l’un de nous avait une baisse de forme, nous décidions d’un petit jogging « social » - nous courions en papotant – a défaut d’une série de fractionnes.

Samedi matin, lever des couleurs a 5 h15.

Il fait nuit noire et nous nous retrouvons pour prendre le premier ferry, a 6 h00 avec les lueurs du jours qui pointent. C’est le petit ferry, avec un pont découvert.

Nous voilà dans le bateau, avec nos sacs a dos et nos affaires de rechange et une demi-heure devant nous pour discuter et se réveiller.

Depuis le Sri-Lanka, j’ai arrêté le café. Je suis au Thé. Le bateau file sur la baie, l’air est frais et le ciel clair. C’est une belle journée qui s’annonce.Il n’y a pas foule. Nous sommes 5 a tout casser sur le pont supérieur.

Réveil tranquille.

Au milieu du trajet, un mec se dirige sur l’arrière de la plateforme. Il se déchausse, s’agenouille et commence à prier. En bon musulman il fait sa prière du lever du soleil, tourne vers l’ouest. C’est rare un musulman ici. Il  va bosser.

Je vois les yeux inquiets du technicien du bateau qui est assis devant nous et qui se retourne une fois, puis deux. Il pense peut être que le mec va sauter à l’eau après une ultime prière. De toutes façons, les hong kongais nagent très mal et je serais obligé de m’y coller.

En voyant se mec faire sa routine religieuse, je ne peux m’empêcher de penser à la Jihad et au fondamentalisme.  Et si il faisait sa dernière prière avant de nous faire sauter ? C’est fou comme l’image de l’islam a été complètement saccagée.

Je savoure mon Thé, peut etre le dernier...


Arrive a Hong Kong side. Nous cherchons un Taxi.

Sai Kung est encore à 45 minutes de route. J’ai une  envie pressante et je demande à Jérôme de garder mon sac. J’ai repère des toilettes publiques a 30 mètres.

Je pousse la porte du premier chiotte et je trouve un mec qui dort, assis sur le couvercle de la cuvette. Deuxième chiotte, pareil. Sans doute un chauffeur de taxi lui aussi, épuisé d’avoir travaillé toute la nuit.

Taxi, c’est le métier des vieux... pour la retraite, tant elle est maigre voire inexistante à Hong Kong.

Alors beaucoup choisissent ce boulot pour continuer à gagner leur vie. Ça donne des situations cocasses pour ne pas dire effrayantes, de chauffeurs tasses dans leur sièges, les dents – celles qui leur reste - a 2 cm du volant, conduisant aux limites des vitesses autorisées, au touche-a-touche avec la voiture de devant.

Certains ne voient même plus les panneaux indicateurs. Vous rajoutez une dose de service client qui suppose que l’on mette un point d’honneur à amener le passager a destination le plus vite possible et c’est le salaire de la peur.

Fin de la pause toilette.

 

Les taxis qui étaient disponibles ont été pris et on attend quelques minutes.

Un premier taxi arrive. Je tape à la vitre et je demande dans mon meilleur Chinglish « go to Sai kung ? ». Réponse du taxi avec un faux sourire « I don’t know Sai Kung ». J’insiste. Même réponse. On laisse passer.

Deuxième taxi. Même question. « Sai Kung ? go to Sai kung ? ». Réponse identique, toujours avec ce sourire « I don’t know. heheheee ».

C’est comme ça chez les Chinks. Ils préfèrent te dire qu’ils ne savent pas plutôt que de te dire qu’ils ne veulent pas te prendre ou que ta tête ne leur revient pas. L’inverse du taxi parisien qui lui te dira «… meuhhhh….non….pour une course comme ça, je ne prends pas, ce n’est pas assez » ou «  non, je ne vais pas la bas. C’est comme ca ».

C’est vrai que la réponse du Chinois a le mérite de couper court à toutes les questions. A part le prendre pour un abruti parce qu’il ne connait pas sa ville, tu ne sais pas trop quoi lui répondre. C’est aussi vrai qu’avec son sourire en plastique, tu vois bien qu’il se fout de ta gueule ce batard...L’harmonie plutôt que la vérité, c’est ça Confucius. Je ne te calcule pas mais je ne te le dis pas. Hypocrisie chez nous, harmonie chez eux. A toute prendre, j’aime bien l’harmonie.

 

La troisième voiture est la bonne. Nous partons. Le temps passe et il s’agirait de ne pas arriver trop à la bourre sur la départ de la course.

Nous filons à l’est de l’ile de Hong Kong. Central, Wan Chai, Causeway bay, North point défilent à toute allure par la voie rapide qui longe la baie. Nous passons sur Kowloon en empruntant le Eastern Tunnel. MongKok.

Les travaux sur le tarmac de l’ancien aéroport avancent. C’est Bouygues qui gère le chantier de la construction d’un terminal de croisière géant. Ce bâtiment, un des plus long du monde avec ces 3 kilomètres, pourra accueillir 5 bateaux de croisière géants simultanément. Comme toujours, les Hong Kongais ne connaissent pas la mesure.

 

Nous attaquons la cote qui nous fait quitter Hong Kong pour les nouveaux territoires. De l’autre cote, c’est la Corse – décidément, je me réfère à cette ile de caractériels a chaque article-  avec les cotes découpées, la jungle qui s’apparente au maquis et les roches rouges.

Sai Kung est un coin sympa mais trop difficile d’accès et pas forcément pratique pour aller bosser, amener les enfants à l’école, faire les course. Rien de bien différent de Saint-Nazaire les Eymes cela dit. La route serpente le long de la cote.

Nous arrivons à l’entrée du country park .

Il est 7H15.

 

Je passe les préparatifs du départ et l’échauffement. Un classique si ce n’est que Jérôme et moi nous positionnons sur le devant de la ligne de départ. Je sais qu’il est important d’arriver bien place à la fin du premier tronçon car ça bouchonne souvent à l’entrée des escalier.

Comme toujours, la course, c’est dur.

saikung MSIG 50 March 9 2013La première moitie se passe bien. Je n’entends pas beaucoup de monde autour de moi et c’est bon signe. Les 5 derniers kilomètres se font sur la route le Tai Long Wan.

Le bitume, c’est chiant.

Je suis bien cassé et je me fais rattraper par une nana. Une française longiligne. Elle arrive à ma hauteur et me demande si j’ai de l’eau. Elle n’a rien pris et sur 13 kilomètres en plein cagnard, c’est short. Je lui passe m’a tétine de camelpak. « j’ai rien d’autre. Ça te gêne ? » « Non ». Nous courrons ensemble en échangeant quelques mots. Elle vient de Lille et elle est chef de produit chez Energy. Elle fait son tour de formation des vendeurs sur les boutiques de Hong Kong cette semaine et elle en a profité pour s’s’inscrire à la course avec son équipe. Elle court souvent. Je la laisse me distancer.

Je croise aussi David –encore un français - . Une bonne caisse de jeunesse passée en Cross Country.

C’est fou le nombre de français que je rencontre ici.

 

A l’arrivee, je croiserai aussi Joyce, la petite blonde avec une tete d'infirmiere - rrrrmmmmmmm comme dirait Strauss Khan - que j’avais essayé de suivre aux 10 kilomètres du Charity Run à Discovery Bay en Novembre dernier. Je l’avais vu reprendre l’entraînement après sa grossesse, équipée d’une poussette a grosses roues dans laquelle elle transportait son bébé. On discute. Elle a les boules. Elle s’est trompée de sentier a un moment et cela lui a fait perdre la première place chez les femmes. Si tu veux brancher, la course, ça reste un moyen sur. On n’a rien à perdre, on transpire.

Je comprends ce coquin de Musclor et ces pseudo rendez-vous annuels a Embrun…

saikung MSIG 50 March 9 2013- arrivee

Nous finissons la matinée en nous étirant. Je profite de ces moments d’après course – les meilleurs - . Avec Jérôme, nous ne sommes pas presse de retrouver le planning de la journée même si elle s’annonce sympa pour moi : Sophie a réservé 4 places au Théâtre de Yau Ma Tei pour voir une pièce d’Opéra Cantonais. On va voir si je reste éveillé jusqu’au bout.


Sylv -  « Sai Kung? I don’t know»

 

 

 

 

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 19:21

samedi 29 décembre

 

Après avoir étudié longuement le calendrier lunaire et scruté le ciel étoilé, Nico nous informe que ce soir c'est pleine lune et qu'il ne faut pas rater ça !

Direction Chamrousse pour une montée à la Croix en mode cool. 

 

Z3

               Le Nico et le Yo

 

Z2

 

Perso, je suis en raquette pour la montée avec mon surf sur le dos. Les deux loustics montent tranquillement en papotant, me mettant 100 m tous les 50 m. Je les perds régulièrement de vue. Je prends mon cap en écoutant le rire de Nico.

 

Yo et Nico m'attendent régulièrement, mais c'était dans le deal...

 

Z1

             Croix de Chamrousse

 

montagne-nuit-02[1]

 

L'ambiance est féérique.

La descente se fait sur une neige bien dure. Dommage. Mais c'était super sympa.

 

L'after se fait dans un bar de Chamrousse avec la promesse de repartager des moments comme celui là.

 

Z5

             la rastamobile du Nico

 

 

* les 3 photos de montagne ne sont pas de moi. Mon compact n'était pas d'accord pour prendre un temps de pose suffisant !

 

1A - U Corsu

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