Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 21:59

Samedi 27 décembre

 

Chute de neige en abondance… Il fallait bien que ça arrive, mais aujourd’hui j’ai décidé de me faire une dernière session de pinch avant que l’eau ne soit trop froide.

De Grenoble jusqu’à Sisteron, la route est blanche.

 

noel1

 

Touristes en abondance qui roulent à 30 à l’heure, résultat, plus mauvais chrono pour descendre sur la côte. Les pneus hiver c’est comme les préservatifs, il faut y penser avant de rentrer dans le cul d’un autre ! Avec mes 4 pneus neige je suis un peu le roi du pétrole sur la route.

La matinée a eu sa bonne dose de pignoufs. Enfin j’arrive à l’Almanarre, le vent est présent : 35 nœuds mais avec des rafales à plus de 45 nœuds… et en plus des bourrasques de pluie à ne plus rien voir au dehors. Du fun quoi !

 

noel3

 

J’attends que la pluie se calme pour gréer. C’est dommage, j’étais bien au chaud dans la voiture.

Bon, 2 petites heures de nav’ dans le chantier bien connu de l’Almanarre, mais pas plus.

 

noel4

 

La sortie de l’eau avec rangement de matos et changement de vêtements dans du 40 nœuds qui a trainé ses guêtres au dessus des montagnes enneigées, c’est pas top.

 

Jeudi 1er janvier

 

Beau temps, neige du week-end précédent, pourquoi ne pas essayer ?

 

noel5

               L'Alpe d'Huez

 

Le Nico est bien décidé à en découdre.

 

noel7

 

En final la sortie est agréable car le temps est splendide, mais la neige commence à souffrir considérablement.

 

Dimanche 4 janvier

 

 Le Brusc : une eau à 17°, une température extérieure à 17° !!!! Par contre le ventilo souffle à plus de 45 nœuds.

 

noel8

 

C’est de la survie totale. Je n’ai pas descendu plus petit que 4,2, sur chaque bord je suis obligé d’ouvrir la voile. Au bout d’une heure, je rends les armes et je vais m’assoir au soleil à l’abris du vent en espérant qu'il baisse.

Au bout d’une demie heure je retourne à l’eau, le vent a baissé mais je reste un peu surtoilé avec ma 4,2.

 

noel9

 

Cependant 3 heures après je suis toujours sur l’eau, profitant des trains de vagues bien formées juste devant l’anse du Brusc.

La saison de planche n’aura jamais aussi vite commencé (à moins qu’elle ne soit pas encore finie….)

 

 

1A - U Corsu

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 08:26

 

Dimanche 28 sept 2014

 

P1100495

 Fuse 5 : Ultimate Multivan "beach"

 

 

Un moment que ca trottait, ca y est, le nino a craqué son slip.

Aussi bien pour la familia que pour les virées de freeriding, l’engin est une invitation au rêve.

 


P1100496

 Un peu "Liquigas - Cannondale" les couleurs... 

 

 

2 sièges avant pivotants, table intégrée, banquette-couchette totally amovible, batterie auxiliaire, vitres opacifiées, jeux de rideaux complet, optiques xenon.

 


P1100493

  Equipement very fonctionnel, à la fois classe et pratique

 

Quelques futilités complémentaires très appréciables comme les vitres électriques ou le régulateur, un inconvénient toutefois, les clés électroniques, j'vas être obligeman d'investir dans des pochettes de merde qui te collent au bide sous la combarde ...   

 

 

P1100497

 

 

Et surtout les gars, dedans c'est powered by le 2.5 TDI 5 cyl 130 cv boite 6, la dernière génération des vrais moteurs VW avant qu’ils nous sortent les T5 en unique version 4 cyl avec des pièces espagnoles.

 

 

P1100494

  Tableau de bord aviation

 

 

C’est de l’authentique, du transpo pur bio 100 % au blé complet, moulé à la louche en bois, vieilli en fut de chêne, 1ère pression à froid, élevé au grain, la mère au pré et le veau sous la mère.

Du T3 au T4, du T4 au T5, la théorie de l’évolution version the Nino est en marche.

 

 

 P1100499   

        Royal au bar !

 

 

el nino surfwear

 El Nino - the evolution

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 23:47

Mardi 22 juillet

 

Cabaret Frappé.... soirée reggae avec Meta and the Cornerstones en première partie et Ky Mani Marley (le fils de The Legend) en seconde partie.

 

J'ai beaucoup apprécié Meta and the Cornerstones.

Le sénégalais Meta Dia a réussi avec "Ancien t Power" un album qui ressemble aux bons vieux reggae. Rien à voir avec les reggae africains. J'ai adoré...

 

ob eb84499508e1573b2f182cc6cbe67a69 meta1[1]

             Meta and the Cornerstones

 

J'ai été un peu moins séduit par Ky Mani Marley... sauf quand il a repris quelques standards de son père Bob. Et là j'ai eu les poils qui se sont dressés....

 

Kymani%20Marley-web2[1]

                          Ky Mani Marley

 

 

1A - U Corsu

Partager cet article
Repost0
16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 04:43

A l’heure où on ne va plus que parler ballon et Vélo, j’avais envie de vous balancer une petite missive pleine d’exotisme, partageant ainsi une partie de mon quotidien.


photo6Mercredi midi, j’avais décidé d’aller me prendre un shake et un wrap chez Mana, un nouveau concept de restaurant « Fast slow food ». En résumé, que des bons produits, de la raw food et du naturel, genre Milk-shake banane, dattes, lait de soja, cannelle et spiruline… le tout berce par une sono bien grasse et un fond de reggae ; de quoi repartir avec une tête de djeunes et une perruque afro. J’en vois qui rigolent déjà sur ce trip L.A new âge… C’est pas faux. En plus, toutes les bonnasses de la terre, celles qui font attention à leur santé mentale, viennent ici après leur cours de power yoga et autre Core strenght practice. Autant vous dire que de midi à 15 heures, il y a 20 mètres de queue sur le trottoir et dans le pantalon.


photo8

 

 

Ni tenant plus, je me suis radine à la mauvaise heure. 30 degrés dehors, je décide de changer pour une option plus « locale ». Il y a un restau de nooddle à 50 mètres. Je m‘y engouffre.

Pas d’accueil. Tu vas te poser là où il y a de la place. Les clients ont la tête plonge dans le bol de nouille brulant, aspirant goulument les nouilles dans un bruit de succion qui trahi leur satisfaction. Les Hongkongais aiment la bouffe, ça s’entend.


photo7

 

Je m’assieds en face d’un vieux à moitié édenté en grande discussion au téléphone et qui fait semblant de ne pas me voir. Une vieille – décidément - vient prendre la commande dans un patois cantonais. Je comprends qu’elle me conseille le 8e plat. Je la joue « safe » et me rabats sur ce que je connais : une soupe de nouilles avec 3 raviolis crevettes au planning. Le classique de la maison. En attendant mon bol, j’observe les alentours.

 

photo 5Déco simple, carrelage facile à nettoyer à grande eau, tables propres et une frise en bois représentant un dragon accrochée au mur et un énorme abas jours chinois rouge au plafond pour principale décoration.  Le minimum et on le comprend. Ça se trouve, l’endroit sera transformé en magasin de fringue le mois prochain à la faveur d’une hausse de loyer dissuasive. Ici, lorsque ça ne crache pas assez, le proprio augmente le loyer de 70%. Tu fermes ta gueule et ... ta boutique.

Les baguettes sont rangées comme des crayons dans un pot sur chaque table ainsi qu’une pile de cuillères en porcelaine pour ceux qui ont encore du mal à jongler avec un ravioli rond.

Comme Henry Fonda, je me suis assis à la dernière table du fond. C’est le meilleur endroit pour observer. Et puis si ça tourne au vinaigre, on peut s’échapper par la porte de derrière en poussant les cageots et les poules.  


photo 2

A droite, j’ai la vue directe sur les cuisines ou deux vieilles s’affairent à nettoyer je ne sais pas trop quoi a coup de grandes serpillières hors d’âge qu’elles tordent et retordent avec leur gants de ménage rouges en caoutchouc industriel. Femmes de ménages ou cuistos ? Ici cohabitent énormes poubelles, flotte, vapeur, bouffe dans un bordel ordonne dont les Chinks ont le secret. Je commence à gamberger. Je n’aurais peut-être pas dû me rapprocher des cuisines. Apres mon trip chez Mana, les bons produits naturels et tout, j’ai l’impression de faire le grand écart. Je n’ai pas cherché une recommandation dans trip advisor. Si ça se trouve, le restau est cote 3 imodiums au Tourista guide et je ne l’ai même pas vu…

photo 4

 

 

 

 

Mon bol arrive. Le vieux en face de moi qui etait en train de se nettoyer les dents avec son cure-dents me lance dans une œillade « …hummmm, whoooooton n’dle….good… hummm….okaayyyy » avant de se lever et de me saluer dans un « bye bye ». Apres ca, j'ai l''impression de faire partie de la famille. Je  fais attention à ne pas me bruler. C’est bouillant et ca fume comme le Pony Express en gare de San Jose. J’aspire a mon tour les nouilles, « sllurrrpsssss,…..sllllurrrpsssss… ».


photo 1Ça va, ça ne sent pas l’eau de javel. Elles ont un bon gout de pate de riz. J’attaque un ravioli aux crevettes. Croquant à point. Ça a l’air très frais. Je jette un coup d’œil à la cuisine. Je me demande si la bouffe vient vraiment de la tellement elle semble fraiche. Je fini par le bouillon. Miam, miam. Juste ce qu’il faut d’épices. Top. Aussitot vide, aussitot parti, une serveuse m'enleve mon bol en m'indiquant la sortie. Des fois que j'avais envie de trainer ou de demander un dessert...

Je prends deux ou trois photos volées et m’en vais payer à la caisse avec mon ticket.

25 dollars Hong Kongais et en plus, j’ai même la monnaie avec une vieille pièce de 5 qui trainait au fond de la poche.  Je sors du restau et je regarde la vitrine : une fourchette au guide Michelin. J’ai mangé pour 2 euros cinquante dans un Michelin les gars ! Royal !

 

 

  Le Chink

 

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 10:55

 

IMG 1264

 

Coucou de Moulay Bouzerktoune avec tous nos amis !!

Ti veu di bonnets mon ami ?

3.7 ou 4.2 ts les jours, mais pas de swell dc les vagues manquent de taille. C'est du régal !

A +


el nino surfwear

The nino, first class wave rider

Partager cet article
Repost0
20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 12:46

 

 

 

CLASST 2012 

 

 

Ainsi qu’il en a déjà été question dans un article précédent accompagné de clichés flatteurs révélant le véritable niveau technique du Team Funboard, la saison 2013 va bientôt ouvrir le ban, et certainement avec elle son lot d’émotion, d’illusion, de passion et de pièges à cons.

 

C’est l’occasion de revenir un bref instant (ca vaut pas plus) sur le cru 2012, lequel, à l’instar d’un mariage gay, a débuté par de belles promesses pour finir dans les gorges profondes d’un tunnel à lentilles malodorant.

En effet, après 4 malheureux contest disputés à la hâte dans le premier trimestre, laissant présager le meilleur pour la suite, la feuille de route est restée aussi vierge que la nonne supérieure de l’Abbaye de Fourmoidonc en Loucedé.

 

C’est d’autant plus dommage que la première édition 2011 avait tout de même, au delà de quelques détails réglementaires hauts de coeur et bas d’étage, laissé entrevoir une grosse série sur 2012.

 

Mais quand les gros sont maigres, les maigres sont déjà morts, et cette famélique saison 2012 a joué son propre requiem, obligeant les juges arbitres à juger bon (c’est bien là leur métier) de rendre la main après se l’être lavée, et de virer  purement et simplement l’édition sur le compte de pas de chance.

 

Brèfle, et paraphrasant le Jeff, expert en communication et précurseur de tous les réseaux sociaux, dans son twitt laconique tout autant que répétitif  « allez tous vous faire fourrer », le corps arbitral a bien l’honneur de vous indiquer que si vous ne vous bougeasse pas le fion fissa fissa, ledit championnat risque fort d’essuyer en 2013 une nouvelle dégradation de cotation, alors qu’il est déjà sous surveillance négative depuis sa création, et que le dépôt de biplan le guette après un dernier plan de restructuration. 

 

Considérant que la chance est surtout une question de veine, il conviendrait donc que vous scrutiez votre Ford intérieure pour évaluer vos motivations, de façon à (re)venir en cette sainte année 2013 avec de l’antigel dans l’calbute.

 

Cela étant, je ne résiste pas à l’envie de dresser un rapide tableau des performances 2012, ce qui permettra de re-niveler la valeur du plateau toujours aussi relevé pour 2013.

 

En haut du pavé, il est presque banal de retrouver Le Nino et Mastar Corsu, tant habitués à vivre sur un grand pied qu'ils peuvent fêter leur victoire ex-aequo en grande pompe, et ce autant en slalom qu’en wave riding, domaine dans lequel ils sont devenus quasi intouchables.


P1050775 - Copie

 

         Le Mastar prend son panard

 

 

Le Mastar, grand blessé hypocondriaque toujours en pleine forme, devient de plus en plus social, quand il se regarde, il  s’inquiète, mais quand il voit les autres, il se rassure, et il est toujours prêt à claquer les volets au premier qui met le nez à sa fenêtre.

 

Son esprit mobile n’étant pas garanti contre les idées fixes, il considère que dans la vie il y a trois fléaux majeurs : les guerres, les épidémies, et le près serré.

Après s’être adjugé en slalom une première victoire sans trembler, il gratifia l’assemblée d’une chute inhabituelle dans la 2ème série, et le piédestal sur lequel le sort, le destin ou bien les lacunes criantes du troupeau de blaires qui constitue son proche environnement concurrentiel l’avaient propulsé, a fini par s’ébranler (le piédestal, pas le troupeau de blaires, abrutis).

Que celui qui n’a pas vu sa hure dans l’eau en train de regarder le Nino lui damer le pion en sortie de bouée, n’a pas idée de ce que peut penser un faisan regardant le froid canon du chasseur pointé sur lui.

Heureusement le Lio et le Jeff, trop occupés par ailleurs à jouer à « Jacadi tombez au jibe » (une version édulcorée du reality show «tirez pas sur les faisans »), n’ont pu ce jour là en profiter. Le Mastar les a mis d’accord, on n’appelle pas un chat pour séparer deux oiseaux qui se battent.

En vague, il s’est appliqué à respecter la règle des 3 C : des Couilles, du Coeur, et des Couilles, mais il a encore dû lâcher une épreuve à son dauphin.

Est-ce qu’il n’est pas en train de baisser, à force de se blesser ?  Malheureusement, personne n’y croit, mais si personne n’est meilleur que lui, il n’est pas plus fort que nous !

 

 

 P1090734

        

             Le Nino fait le barbo

  

Le nino, tel un percepteur, à mis toutes les faiblesses passagères à contribution directe. Opportuniste efficace, ca change du temps où le Cool Rider rêvait son futur tellement fort qu’il ne tardait pas à s’endormir.

Une erreur pouvant s’avérer exacte selon que celui qui l’a commise s’est trompé ou non, le wave rider pur jus du Versoud, s’est ainsi retrouvé aux premières loges en slalom, ce qui est déjà un soi un évènement majeur dans ce 21ème siècle, après que le reste du peloton festoyait comme un lâcher de cochons sauvages dans un champ de mais, entre jibes hésitants et calcul de bouées inappropriés, sans oublier les contestations du Kid de Saint Nazaire qui tient toujours à faire savoir haut et fort qu’il n’a rien à dire.

 

 

P1090748          

            Fast Lio, bo-bo, guignolo ou mafioso

 

 

Le Fast Lio, tu le laisses 2 mn, il te calcule un dénivelé positif et il continue de pester en attendant qu’il y ait vraiment un près serré à 12/14 nds.

Ayant été très hargneux dans son enfance, il faut lui reconnaitre qu’il a su rester jeune, et la faveur du classement honorable qu’il arbore finalement en 2012 ne fait pas oublier qu'il a boycotté les 2 seules épreuves de wave.

Philosophe et surtout cycliste à ses heures perdues, sa gestion des priorités et des investissements ne lasse pas d’étonner, mais l’homme est soucieux de ne pas vivre en contradiction avec les idées qu’il ne défend pas, et ma foi, si les choses ne sont plus ce qu’il voulait qu’elles fussent, il regrette néanmoins qu’elles ne fussent plus ce qu’elles étaient.

Rois des phrases sentencielles à double sens, trois vitesses et une marche arrière, mais non remboursées par la sécu, il rigole doucement en pensant au jour où il remontera la pente (non, pas en vélo) : plus on prend de la hauteur, plus on est haut. Putain ca fait du dénivelé positif en plus, ça.

Il sera là en 2013, toujours aussi jeune.

 

 

P1050604

 

           Le Jeff : avis de recherche en cours sur cette personne

 

 

Le Jeff, lui est à l’art du windsurf ce que la peinture doit à l’impressionnisme : tout est dans le clair obscur.

Préférant l’au delà au vin d’ici, il se fit violence pour égayer le parcours de deux criantes participations qui n’apporteront finalement pas grande contribution à l’amélioration de l’espèce.

Sans tomber dans l’optimisme, car l’individu est surtout optimiste sur l’avenir du pessimisme, il partit ventre à terre pour éviter d’être dos au mur, et  il finit les pieds devant, dans un embrouillamini litigieux sur l’azimuth de passage de la bouée d’arrivée avec son trivial compère de St Nazaire, lequel a toujours de la suite dans les idées à défaut d’avoir la langue dans sa poche.

La rixe tourna presque vinaigre à coup de wish ajustés, et heureusement que le Jeff a un nez, sinon, il le prenait en pleine gueule, ce qui risquait en plus de générer un conflit international sur la question de la responsabilité quasi délictuelle en zone maritime non déterminée.

Le slalom, c’est comme la dinde, sans les marrons, c’est vulgaire.

Pour sa participation en 2013, on attend de savoir si une fumée blanche ou noire sortira de son calfouète.

 

lbsc12

 

           Avec le Nico, c'est encore du solo et du rififi à gogo 

 

Nico, quant à lui, et sachant pertinemment qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont assez mal vus, a continué à réciter ses gammes de slalom et de wave en solo.

Pas de doutes, c’est bien en bûchant qu’on devient bucheron. Z’avez déjà vu par exemple un bucheron qui joue du piano, ou un taureau andalou sur des patins à glace ?

Ouais, le Nico, c’est un artiste, c’est un gars différent, à part : il est une sorte de magicien.

Avec une voile et un flotteur, il te fait un quiver de deux voiles et deux flotteurs à la fin de la journée.

Quand on dit « réciter ses gammes » en wave,  entendez quand même au bas mot un budget à 4 chiffres minimum.

Avec lui, les flotteurs sont coupés en 2, et on est certain d’être plié en 4.

Bon, à la dernière sortie, il a essayé de se faire deux fémurs avec un. Pas de chance, c’est le wish qu’a cassé. Matos de merde, c’est beau la science.

Mais il en faut plus au rigolard triathlète pour se démobiliser, et s’il fait rire tout le monde parce qu’il est différent, lui dit volontiers qu’on le fait bien rire parce qu’on est tous les mêmes.

 

P1060915 - Copie

 

        Le Breizh' est à l'aise ou bien aux fraises


 

Le Joyeux Breton, après une belle impression en 2011 où il a failli faire rêver son public, qui le suit de très loin c’est-à-dire plusieurs galaxies probablement, il a passé 2012 tellement vite que personne l’a vu. Il est prouvé que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son : c’est pourquoi on l’a vu brillant avant de ne plus l’entendre.

A moins qu’il soit parti travailler des back loop en Bretagne méridionale, il s’est fait plutôt rare.

Capable du meilleur comme du pire, c’est bien dans le pire qu’il a été le meilleur, absent en slalom, invisible en vague, on lui avait pourtant dit qu’on pouvait toujours s’isoler mais jamais seul.

 

Se perdant en contestation sur le règlement et en affirmation improbable sur la qualité des vagues de bord de plage, il fut vite à bout de souffle, à bout d’arguments, mais pas au bout de ses peines, les pentes neigeuses de l’hiver finissant de raboter son estime de soi à l’aune de quelques critiques littéraires acidement subjectives.  

Certains l’ont en effet aperçu sur des pistes de skis cet hiver, tentant d’éprouver de nouvelles techniques révolutionnaires de glisse et surtout de lancer une mode vestimentaire qui jusque là n’avait pas réussi à dépasser les frontières de la fashion week de Fort Boyard.

Gageons qu’on le retrouvera en 2013

 

Je ne parle pas de Rodrigo, dont l’invitation anonyme dans ce championnat n’est qu’une parenthèse spatio-temporelle au sein d’un paradoxe présentiel inter sidéral : humanoïde entièrement réalisé en matière agnostique, autrement dit pour éclairer le profane, en roublure de plastronium salygovalent, il se présente sous la forme néo-classique d’un bipède tripode à sollicitude variable, c’est-à-dire d’un ictère octo-polygonal multiforme à incidences ipso facto réversible. Ce qui en fait pour parler simplement, et comme chacun le sait, un combiné de smuphre à l’état pur et de troudubal filtrant sulsiforé, ce que vous tairez car il n’a pas lui-même conscience de son état, mais dont la conséquence subséquente pour ce qui nous importe est qu’il est invisible tout en figurant au classement.

 

 PS136     

           Un p'tit coup de Sylvain, ca mange pas d'pain (Tarifa 2000)

 


Il reste le Sylv’, celui dont l’absence est certainement la plus présente, lequel  pendant ce temps s’est laissé pousser un semblant de barbiche pour faire du hors bord, avoir l’air d’un gratteux  et regarder ce vil monde avec les yeux enfumés de Jimmy H. en revisitant Ben Harper avec une voix qu’on situe entre Dark Vador et Chantal Goya aux heures de bureau, et entre Marge Simpson et Gimini Cricket aux heures creuses.

Le tout entre des trippes à la mode de Caen, un trip pédagogique sur la culture du thé qu’il va surement essayer de fourguer à Thalassa, et quelques trips sportifs sponsorisés par La fondation Guy Lux.

Quand il court, on voit pas encore Calvin Smith, mais on voit bien sa calvitie.

Mais comme l’on dit à Sidi, si derrière toute barbe, il y avait de la sagesse, toutes les chèvres seraient des prophètes. Le championnat, s’il s’en branle comme de sa première vis d’aileron Us box, il le suit quand même du coin de l’oeil et n’hésite pas à en commenter les résultats avec l’esprit d’à propos d’un turfiste qui passe tout son fric sur des chevaux de trait. Les moines en fuite n’échappent pas à leur monastère.

 

Allez, espérons une bonne saison, c’est pas grand chose, ces petits riens qui font les petits touts.

Remettez le bleu de chauffe !


Après tout, il vaut mieux être optimiste et avoir tort que pessimiste et avoir raison.

 

J’ai envie de dire, pour 2013, comme un mot d’ordre, ce que San Antonio écrivait en 1976, dans l’un de ses nombreux chefs d’œuvre  :

 

Remets ton slip, gondolier,

Et prend donc ton kif !

 

 el nino surfwear

 

 

The Nino

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 02:45

 

 

Une nouvelle missive pour une nouvelle année du Serpent que je nous souhaite à tous, pleine de joie (et de glisse comme dirait notre ami fast lio).


sri lanka monksA peine remis des 6 heures de vol avec transit par Bangkok, je tente de vous brosser un portrait de LA destination voyage du moment : le Sri Lanka. Ne voulant pas me montrer d’une agressivité excessive en ce début d’année, je me suis retenu de faire une intro à la « le Sri Lanka, c’est la Corse sans les Corses » mais le cœur y était. C’est vous dire la variété et la beauté que peut offrir ce pays grand comme la Tasmanie mais peuplé comme la France. Proche de l’Inde, ce n’est déjà plus tout à fait la Thaïlande mais pas encore Bollywood. Ca sent bon le Curry mais ne confondez pas un Sri Lankais avec un indou. Les indous ne savent ni poser un carrelage, ni faire un beau béton ciré. 

Nous avons retrouvé un peu du gout de nos voyages en Afrique Australe du temps ou l’on claquait 5 semaines de congés payés à la U Corsu pour partir loin et découvrir la beauté brute des grandes plaines avec des Eléphants, des milliers d’oiseaux. Nous avons concédé au confort la location d’un minibus avec pneus neufs, fourni avec chauffeur -ou plutôt l’inverse- qui nous a baladé 14 jours à travers l’Ile de Ceylan, justement nommée par les amis colons de Sir Thomas Lipton. Le The de Ceylan de vos grand-mères, ça vient d’ici. Comme à l’accoutumée, le séjour a mieux fini qu’il n’avait commencé. C’est toujours comme ça avec les voyages. Il faut un peu de temps pour s’acclimater, prendre ses marques.


 

Arrivée à l’Aéroport de Colombo un soir à 23 heures. Raj, le chauffeur que nous avons trouvé par internet n’est pas là. Son ami, un mélange de Ugy-les-bons-tuyaux en grève de la faim et de Germaine Jackson brandi une feuille volante avec notre nom. En 2 ou 3 mots je comprends vaguement que Raj est malade et que nous allons devoir nous serrer dans une réplique de Datsun a l’échelle 1/2 pendant les 14 jours du voyage. J’avais demandé un véhicule avec ceintures de sécurité mais vu que nous avons déjà tla tête dans les genoux à 5 centimètres des appuis-têtes des sièges avants, cela ne servira à rien. Ça sent le mauvais plan et on verra demain ce que l’on peut faire. Pour l’heure, essayons déjà de  rejoindre l’hôtel que nous avons réserve. Notre ami conduit avec un oursin sous le pied droit. Il tente visiblement de battre le record d’économie de carburant sur une heure. Je commence à psychoter en pensant que la voiture n’est pas à lui, qu’il doit faire gaffe de pas l’abimer sinon il finira brulé vif par la mafia locale. Peut-être simplement qu’il n’a pas le permis…

Je me prépare à lui assener un sonal-dgjiligui sur la jugulaire au premier faux pas. J’ai oublié ma montre James Bond avec fil d’acier coupe gorge intégré, très pratique dans des cas comme celui-là. L’orientation comme la vitesse n’est pas le fort de notre ami Ugy. Au bout d’une demi-heure, nous pénétrons à nouveau dans l’enceinte de l’aéroport. Il parait que c’est un raccourci. Il est déjà 3 heures du matin heure de Hong Kong… Ça promet.

srki lanka ville

 

Nous arrivons finalement à notre hôtel, accueilli par le patron qui avait pris position a l’entrée du chemin, arme d’une lampe de poche. Nous découvrons un personnage affable qui ne manque pas d’assaisonner copieusement notre ami uggy en lui reprochant de tuer le tourisme. Le lendemain, on verra que notre homme est aussi le premier à faire construire une piscine dans la zone de crève la faim qu’il occupe avec l’appui de quelques ministres du redressement lucratif. Serviable, il m’emmène en ville pour acheter une carte sim afin que nous puissions passer nos coups de fil de réservations tout au long du voyage. Je rigole lorsque je le vois se garer en double file et saluer tous les flics sur notre passage. Il a laissé un vieux badge VIP en évidence sur son pare-brise, trace de la dernière visite d’un ministre dans son hôtel, répétant à tour de bras qu’il a beaucoup d’amis et que le Sri Lanka ne demande qu’a accueillir les gentils touristes que nous sommes. Il faut le voir nous sortir sa tirade pleine de cœur sur le Sri Lanka, a la limite des larmes, entrecoupés de yes…yes…yes aa chacune de mes relances. On lui donnerai le bon dieu sans confession. Business is business.

 

Le Sri Lanka a connu de grosses pluies la semaine précèdent notre voyage, particulièrement dans le nord-est et nous avons décidé d’inverser la boucle. On va essayer d’éviter les routes boueuses et les glissements de terrain, même avec des pneus neufs.

Le temps de trouver un nouveau chauffeur et un vrai véhicule, nous descendons enfin vers la côte Sud et les plages toutes plus sauvages et belles que les autres. Le voyage commence.


sri lanka marketSophie avait réservé des hôtels qu’il faut décommander et elle réorganise courageusement le voyage au jour le jour.

Cette année, nous avons choisi l’option minimaliste. Nous partons à la recherche des cabanes au bord de la plage.

Un sarong, une moustiquaire, un ventilateur et un bol de riz suffiront bien à notre bonheur. Une bonne bactérie et nous n’aurons même plus besoin de manger. L’ascétisme poussé à l’extrême.  

Douches « Beaumettes style », nous accueillons chaque visite par un « Au moins c’est propre… ».  Cote dépaysement nous sommes servis et nous n’avons pas trop de mal à nous lever avec le soleil qui passe à travers les rideaux en rafiat.  Notre périple « cabane » durera une semaine, avant que nous ne quittions les plages du Sud pour nous enfoncer dans le pays et remonter vers le Nord, direction les plateaux du « tea country ». Dernier jour avec une nuit difficile, logés au premier étage d’un bungalow jouxtant la fosse septique du village. Apres une tentative de lecture a la frontale sur les chaises branlantes du balcon en bois, les effluves de merde nous obligent à un repli tactique. Nous restons cloitrés dans nos moustiquaires, enduits de produit anti-moustique afin d’éviter les attaques de d’objets volants chargés a la dissentrie. Les enfants dorment déjà comme des buches sur notre lit qui leur a paru plus confortable. On va se serrer pour la nuit.

 

 

sri lanka beach

Nous découvrons aussi quelques pépites comme le bar sur la plage du Mangrove hôtel ou nous prenons quelques petit-déjeuners inoubliables, face à la mer sur 180 degrés. A l’est rien. A l’ouest, rien non plus. Au sud, rien. La prochaine étape est sans doute les 40e rugissants, puis les 50e hurlants et enfin la terre glacée du pôle sud. Il parait qu’a une certaine époque, on peut voir des baleines au loin. La plage est magnifique. La baignade est déconseillée au risque de se faire fesser par une houle qui claque en shore break de 3 mètres. Le soir, nous mangeons éclairés a la bougie a la paillote du coin, le Cha Cha, sorte de cabane sur pilotis plantée sur la plage. Le menu est simple : poisson, crevettes ou calamars. Le tout préparé par des pécheurs sur le sol de leur cuisine de 2 mètres carrés à la lueur de la bougie. Assis sur des chaises de recup’, nous tentons une partie de 7 familles en attendant la bouffe.

Au Sri Lanka, la nature est brute et encore relativement préservée. Un soir, vers 23 heures, nous avons la chance d’observer l’arrivée d’une tortue géante sur la plage. Elle se hisse sur le sable au gré des vagues et vient creuser son trou pour y pondre sa cargaison d’œufs. Elle doit bien faire dans les 130 kilos avec des pattes grandes comme des raquettes de tennis. Elle creusera a coup de grand coup droit liftes une partie de la nuit. Cache derrière un palmier à 50 cm de la tortue, nous l’observons à tour de rôle. On l’entendrait presque respirer. Au petit matin, la mer aura efface toute trace de son passage.

Espérons que le Sri Lanka ne glissera pas sur la pente facile du bétonnage a tout va qui a tué les cotes d’Espagne. Cette ile est une pépite.

 

sri lanka elephantsLe Sri Lanka, c’est aussi la terre des grands lézards.  Nous avons pu observer quelques spécimens du lézard monitor, ce charmant cousin du varan d’Indonésie, carnivore lui aussi. Un soir, en fin d’après-midi, alors que nous faisions du canoë sur une mangrove, nous avons pu apercevoir un lézard qui nageait avec une tête de 50 centimètres de long environ. Nous avons d’abord cru à un crocodile. Renseignements pris, il s’agissait bien d’un monitor. Celui-ci devait bien atteindre les 3 ou 4 mètres.  Les enfants voulaient jouer à Crocodile Dunddie, ils ont été servis.

sri lanka elephan

Le Sri Lanka possède plusieurs parcs naturels. Nous avons visité d’Ubuwalabe, immense étendue verte peuplée d’éléphants et d’oiseaux. Une pure beauté. Lever à 5 heures pour un départ à 5 heures trente afin d’arriver au parc avant le lever du soleil pour 3 heures de visite et des moments sympas. Souvenir d’Afrique Australe.  

Sur 14 jours, nous avons eu le temps d’aller visiter autre chose que les plages, a commencer par le triangle culturel au centre du pays. Pour y aller, nous avons traversé les montagnes du pays du Thé, en constatant combien nos amis les Rosbifs avaient été efficace dans la déforestation.

Des arbres a the a perte de vue, sortes de petits buissons touffus d’un vert profond. De loin, on dirait une moquette.

Tout le pays est quadrillé au gré des parcelles grandes manufactures de the qui portent les noms des familles de l’époque.sri lanka tea trees

 

 

 

 

On raconte que les Singalais avaient une attirance moyenne pour le travail difficile dans les plantations de Thé et que les Anglais durent favoriser l’immigration de main d’œuvre tamoul depuis le Sud de L’inde pour compenser, créant sans doute les  racines d’une opposition entre les deux peuples. Aujourd’hui, et plus encore après les 20 années de guerre civile qui se sont achevées dans le sang, on perçoit cette opposition et cette différence de considération pour les Tamouls.

sri lanka tea leaves

 

 

 

sri lanka train

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le Tea Country, nous avons pris le train facon Jacques Vabres sur les contrefort du Guatemala. La gare d’Ella, toute simple, avec sa voie unique, nous projette facilement 100 ans en arrière. C’est le far west !

Le bureau du chef de gare et le guichet sentent bon le bois et le cuir. La circulation des trains se fait encore a l’aide du système manuel que les anglais avait installé en 1850. Chaque train qui circule transporte une sacoche en cuir qui renferme un gros jeton en métal. Celui-ci est récupéré par le chef de gare a la volée et inséré dans une machine qui ne peut contenir qu’un seul de ces jetons (vous suivez ?). 

En théorie, puisqu’il ne peut y avoir qu’un jeton par gare, il ne doit y avoir qu’un train à la fois sur la voie. Les premières classes sont complètes alors nous nous rabattons vers les secondes. Trop aseptisé, nous migrerons ensuite vers les troisièmes classes et leur wagon à bestiaux pour rester au contact du pays. Assis sur des banquettes hors d’âge en bois, nous nous faisons bringuebaler toutes portes ouvertes a travers la campagne, les rizières et les arbres à Thé pendant la durée d’un Paris-Grenoble en TGV…un bon moment. Fin du  tea break.

sri lanka little boudha

Je m’arrêterai un instant sur la visite de Kandy, la capitale culturelle du pays et le temple de la dent sacrée du Boudha.
Une belle histoire que celle de cette dent sacrée. Les enfants ont beaucoup aime cette initiation aux sources du Boudhisme et la visite de la salle avec les 14 tableaux qui racontent l’histoire de la relique.

 

Nous n’oublierons évidemment pas la médecine et continuant le parcours de découverte medico-culturel que Sophie avais initie l’année dernière par un séjour yoga à Bali qui m’avais bloqué les hanches pour trois semaines.

Intrigue par l‘existence d’un Ministre Sri-Lankais des médecines traditionnelles,  j’ai cédé à l’expérimentation d’une consultation de médicine ayurvédique, une médecine traditionnelle qui repose sur l’identification de morpho types. Sophie avait trouvé l’adresse d’une docteur célèbre et elle a pu nous recevoir. 

Quelques points d’acuponcture, une batterie de questions sur mon hygiène actuelle et me voilà reparti de chez la vieille avec une ordonnance de produits aux vertus naturelles longue comme le bras.

Depuis notre retour a Hong Kong, je gobe tous les matins une cuillère de marmelade parfumée aux dessous-de-bras d’un vieux Sri Lanka qui aurait travaillé aux champs une longue journée et en plein cagnard. On s’habitue mais les enfants préfèrent aller s’habiller lorsque je débouche mon pot de confiture ayarasan sanasana.

Je me suis documente pour savoir ce que cette prêtresse m’avait demandé d’ingurgiter et j’ai appris que cette pâte à base de racine de je ne sais pas trop quoi, était en fait considérée comme le Ginseng du Sri Lanka. Depuis la reprise du taf, je me demandais pourquoi mes nouveaux pantalons me serraient trop. J’ai la réponse. En médecine Ayurvédique, un homme en bonne santé, c’est forcément un homme membré qui prend le gourdin tous les matins. Depuis, j’ai l’air de passer sur toute les grippes qui pointent leur nez et je marche avec mon cartable devant moi a la sortie du ferry. La suite au prochain épisode.


sri lanka viewJ’en aurais encore des tonnes à raconter. Les sites archéologiques que nous avons visité plus au Nord. Cette courte halte dans un centre de méditation magnifique perdu au fond d’une vallée, au bord d’un torrent ou nous prenions notre repas du soir à la lueur d’une lampe à huile. On encore la route de Polonaruwa à la tombée de la nuit ou nous avons croisé quelques éléphants sur le bas cote de cote, quasiment invisible, le gris de leur peau se confondant avec l’ombre du soir. Le fantastique jardin botanique de Kandy et ses arbres incroyable. Cette française a la vie peu commune qui nous a reçu dans sa maison d’hôte pour 2 nuits ou encore notre balade avec les enfants à dos d’éléphant.

Et partout cette gentillesse d’un peuple et d’un pays qui se réveille.


Sylv - ayarasan sanasana assssaaaaaaaa


Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 12:44

Pas de veine, un nouveu week-end de merde... Rien à se mettre sous la dent.

 

Je vous propose un petit jeu :

 

- l'Anglais a un pickup rouge

- l'Espagnol a une voile Gaastra

- l'Hawaïen est sponsorisé par Oxbow

- le combi vert est à gauche de la berline blanche

- le propriétaire du combi vert est sponsorisé par Billabong

- la personne qui possède une planche Tabou a une voile Simmer

- l'homme qui a la voiture du milieu est sponsorisé par Rip Curl

- le propriétaire du break jaune possède une planche  JP

- le Français possède la première voiture

- le propriétaire d'une planche Fanatic est garé à côté de celui qui a une voile Naish

- l'homme qui possède une voile Neil Pryde est garé à côté de celui qui a une voile Naish

- le propriétaire de la planche Starboard est sponsorisé par Quiksilver

- le Français est garé à côté du camping-car bleu

- le Brésilien a une planche RRD

- le propriétaire de la planche Fanatic est garé à côté de celui qui est sponsorisé par O'Neill

 

MAIS A QUI APPARTIENT LA VOILE NORTH ?

Décidément, y a rien à faire...

 

 

1A - U Corsu

Partager cet article
Repost0
28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 09:21

Voici donc ma petite chronique estivale, modeste contribution a l'agitation de cette fin d'ete.

 

Apres les trips au Maroc, les regalades de derniere minute sur la flaque du Monteynard et les modestes preparations de la Francaise des Jeux, je vais revenir sur un classique: l’Almanarre.

 

Je vois deja l’ami El Nino se tenant prêt a balancer une saillie, enfonce dans une chaise en osier après la digestion d’une replique de tagine :”Choukrane, ca va encore etre de la poutrasse de m…  avec des details techniques a n’en plus finir. Elle est ou ma poesie ?”.  

 

Fraichement arrives en France le Dimanche, nous sommes rapidement descendus dans le sud pour commencer les vacances par un decrassage culturel a Avignon.

Nous avons ainsi passé la journee du Lundi a arpenter les ruelles de la ville des Papes avec l’intention de voir une ou deux pieces du desormais classique festival, le tout sous un ciel bleu provence, seche par un mistral a 30 noeuds.

 

Apres des mois de disette culturelle a Hong Kong, c’etait sympa de se retrouver ici. Ca sentait bon la Maison de la Culture de Malherbe a Grenoble dans les annees 70. Toujours la meme faune d’instituteurs socio-cu, d’intellos sur le retour, de fraichement retraites a la recherche de sensations fortes qui, apres avoir passé la journee a faire la queue pour voir une reinterpretation du Misantrope jouee dans une salle de 30 places par une troupe de saltimbanques flanques d’appendices ridicules en latex, refont la critique de la piece devant une ratatouille pour se finir en demi pension a l’hotel des Tilleuls ou madame se fera rougir le fessier comme une debutante.

Fin de la parenthese cul-turelle.

 

Le lendemain, le temps de passer en coup de vent a la Ciotat pour recuperer mon matos, d’entasser le tout dans une C4 Picasso de location detaxee recuperee sous un soleil de plomb en gare d’Avignon TGV, et je file sur la presqu’ile.

Il reste une petite queue de mistral et a midi, l’anemo de baston.fr annonce deja 17 noeuds a l’almanarre. Partout ailleurs, c’est le calme plat. J’y crois pas. Il y a un mec la-haut qui a decide que j’allais pouvoir me regaler…

A l’entrée de la route du sel, je hurle comme un naufrage en apercevant le plan d’eau. Musique a fond, je virgule sur le gravier du parking du club mistral pour finir gare entre un T3 et une mondeo. Je me suis mis la pour partir plus au vent de la foret de Kite qui encombre le reste de la plage, notamment au niveau de la gate 23. Et puis sans vous, la gate 23, ce n’est plus pareil…

 

J’ai toujours ma vieille sonic 100 ainsi que mes deux gaastra poussives a 25 lattes, la 7.0 et la 5.5.

Dans l’espoir de rajeunir un quiver qui va tranquillement sur ses 10 ans, J’ai apporte deux nouveaux ailerons dans mes bagages: Un Tectonic Talon 36 et un 32 que j’ai fait specialement venir de Hawai. Il parait que Dunkerbeck a les memes… Et puis j’ai aussi pris soin d’emporter ma montre Garmin avec GPS integre. Ca va pulser aujourd’hui.

 

Le vent est monte et ce sera donc 5.5 avec 32 d’aileron. Je gree au mileu des serviettes nourries au cornet a frite et aux churros qui commencent a se replier sous les rafales.

Le ciel est clair et l’eau est bonne. Pas de shorty, juste un petit lycra fashion pour se proteger du soleil et un bon short quicksilver bleu electrique Kelly Slater. Deux langues de crème PBF+50 waterproof sur la fraise et c’est parti pour le festival de l’ete. J’ai faim. Trop faim…

J’ai reve cette session toute l’annee. Aide par mes sceances de jogging au 2e RPIMA, j’ai une caisse de feu et j’enquille les runs. Du slalom pur jus. Le Vent oscille entre 22 et 27 noeuds. Ca pousse. Petit a petit je reprends contact avec les elements, la Mediterannee, ce bleu unique. Berceau qui m’a vu naitre. Suplique pour etre enterre sur la plage de l’almanarre… Pensez-y les gars.

 

 Je m’habitue a la vitesse. Je pousse un peu plus sur les jambes et j’abats pour chercher la vitesse. Je me cale en Roddy Lewis, adoptant une tete de hardeur des chronos avec le wishbone pose sur un reste de biasse. Au bout d’une heure,  la Garmin tombe a cours de batterie ( J’avais oublie de la recharger). Je continue a m’en mettre plein la tete. 2 heures et demie de pur Bonheur. 


Ouvront une parenthese sur la vitesse pour couper court a toutes les affabulations a venir des uns et des autres.

Le Breitz : “Avec mon profil fin – je parle de ma voile – j’ai depasse les 30 noeuds a l’aise. Malheureusement, a cause du crachin de la plage de Ben Ar Maz, personne ne m’a vu”.

 

Le Chimiste : “meme avec la GSXR je n’atteignais pas ces vitesses… Pour un peu, j’etais verbalise par des condes en Zodiac. Pourtant, j’etais meme pas a fond. Je lachais la main arriere (pour leur faire un doigt). J’en avais encore sous le pied!”.

 

U Corsu: “Lorque je vous ai depasse, j’etais sur le point de balancer un double loop !. En plus, mon short me coupe la circulation sanguine, c’est te dire …”.

 

El nino : “Quel kiff !, mais quel Kiff…pffff.” 

 

Teddy Bear : “Elle en met plein les bras cette tole… Vous etiez ou?”

 

J’ai vraiment fait quelques bords a fond. Je croyais approcher les 30 noeuds mais au bout du compte, ca donne une Vmax au GPS de …49.5 Km/h soit 26.7 noeuds les amis. Et oui, c’est trompeur. A 50 Km/h, tu as l’impression de te faire desouder mais pour atteindre les 30 noeuds en pleine mer, il faut encore bosser.

5.5 Km/h de plus... Ca parait peu mais en fait, c’est enorme.

Cela dit, sur plan d’eau plat, ca parait faisable. Dire que Jenna De Rosnay taquinait les 28 noeuds en 1982 a Weymouth sur une planche a repasser. Je pense qu’a force de se palucher de la main gauche en la voyant passer en maillot une piece sur ses runs de reglage, les juges avaient fini par oublier le chrono… Peut etre aussi qu’a l’epoque, ils comptaient avec un sablier ou pire, un boulier.

 

J’ai remis le couvert les deux jours suivants, en 7 metres et puis en 5.5 a nouveau sans pouvoir recharger ma garmin et donc sans possibilite d’avoir d’autres resultats. Cela dit, je ne pense pas avoir ete plus vite que ce premier jour. J’ai pu apprecier le confort de mes nouveaux ailerons ainsi que les progres qui ont ete fait au niveau des voiles en comparant les sensations entre mes vieilles Gaastra et ma nouvelle Severne a Hong Kong. Je pense que vous avez fait le bon choix avec les Hellcat…

J’ai failli balancer la valise de billet inextremis au Pryde shop pour renouveller mon quiver mais je me suis quand meme dit que ce n’etait pas vraiment necessaire pour 3 sessions par an. J’aurais ainsi le plaisir d’avoir un peu d’oseille pour me payer des places de theatre au festival off l’annee prochaine.

 

Pour finir en beaute cette chronique estivale, j’ai eu aussi l’occasion d’apprecier l’Almanarre differemment puisque Sophie et moi avons ete invite a une fete de retrouvaille d’anciens amis qu’elle avait connu sur l’ile de la reunion lorsqu’elle avait 12 ans et qui habitent sur la colline qui surplombe les arcades. Je vous laisse imaginer le kiff d’habiter ici avec une vue pareille…

 

Putain d’ascenseur social.

 

Sylv – 26.7 noeuds. Ca fait mal au c…

photo hyeres 

 

Partager cet article
Repost0
10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 23:43

Quelques news....

 

Rubrique Bricolage

 

Yo sait tout faire. Après une bonne chute de vélo lors d'une sortie club, le roi du bricolage a sévi.

 

avant[1]

                           avant...

 

apres[1]

                        après..

 

Quelques clous et hop ! Bon courage mon Yo, je te promets qu'on va débarquer chez toi pour boire un coup (sous peu).

 

Pinche à ouale

 

Pour les initiés, sachez que JC ne tient plus PrydeShop. Il a monté son shop (situé à coté de l'ancien Quai 34). Par contre il ne fait plus Neil Pryde ni JP : il vend du Tabou, RRD et une autre marque peu connue en flotteur, et Simmer, Loft et une troisième marque dont j'ai oublié le nom en voile.

 

 

 

 drapeau-corse[1]

Partager cet article
Repost0